Journaliste, j’ai consacré une part essentielle de ma vie professionnelle à la formation au journalisme, en particulier à bord de l’Ecole supérieure de journalisme de Lille. J’ai aussi travaillé une dizaine d’années pour le ministère des Affaires étrangères.

Sans perdre le Nord de mon enfance, je me suis beaucoup construit à l’Est, ou plus précisément en Europe centrale et orientale. Je ne veux froisser personne. Pour beaucoup, « l’Est » évoque désormais la Russie, et je peux comprendre le besoin d’effectuer cette distinction, même si, lorsqu’on part de Paris ou de Lille pour aller à Budapest, à Prague ou à Sofia, on se dirige bien vers l’est. J’ai ainsi eu la chance de pouvoir fréquemment circuler à l’étranger et de vivre plusieurs années dans ce que l’on appelait autrefois « l’Autre Europe », celle dont nous ignorions tout ou presque avant la chute du Mur de Berlin.

On comprend mieux le monde lorsqu’on peut l’observer de différents points de vue. Ainsi, l’horizon n’est pas le même selon qu’on le regarde depuis les plages de la côte d’Opale ou du haut des collines de Sarajevo, depuis les rives du Fleuve Rouge à Hanoi ou depuis celles du Danube à la frontière roumano-bulgare. L’horizon n’a pas non plus la même couleur selon que vous subissez les interdictions d’un régime autoritaire ou que vous vivez dans une démocratie, aussi imparfaite soit-elle.

Après les articles, les rapports, les télégrammes diplomatiques, j’ai écrit quelques livres (détails en page Livres).

Sur ce modeste blog, je publie des histoires, vraies ou pas. Il m’arrive aussi de partager quelques réflexions, éventuellement une émotion, et je m’efforce de ne pas faire dans le genre ennuyeux. Mais c’est à vous d’en juger !

Si vous voulez m’envoyer un petit mot : capelle.marc [at] gmail.com